dimanche 10 novembre 2019

J'étais boursière à Vichy...

J'étais boursière à Vichy...


Cette année on a obtenu une bourse Erasmus+. 







Nous étions six comme candidat et on a participé à six formations dans des pays différents. 
Pour moi, c’était La France, au CAVILAM FRANCAISE, à Vichy.


J’ai choisi ce pôle universitaire via les opinions de mes collègues. Ils étaient tous très enthousiastes me racontant leurs expériences, leurs aventures. Et voilà, ils avaient tous raison. Ils n’avaient même pas exagéré en parlant en superlatif.
J’avais donc, la possibilité de passer deux semaines là-bas. 
J’étais très contente de pouvoir vivre dans une petite ville française et travailler sur mes compétences de prof FLE

A l’étape préparatoire j’avais dû choisir les cours de ma formation. Et déjà là, j’avais l’embarras du choix. Enfin, j’avais choisi pour mes compétences de méthodologie : Pratiques et tendances : enseigner une langue autrement (c’était la classe inversée au fond), et Enseigner la langue et la culture : une démarche interculturelle. Pour mes connaissances générales deux cours : Comprendre la société française d’hier a aujourd’hui et Regards sur la société française en 2018-2019.  

Maintenant c’est mon tour d’être absolument enthousiaste ! Les cours étaient très intenses grâce aux professeurs bien préparés. Tous ce qu’ils faisaient et tous ce qu’ils disaient étaient appétissant, intéressent, en même temps sérieux et amusant. 

Felirat hozzáadása














On a bien travaillé ! 


En plus, les membres des groupes arrivaient de tous les coins du monde ! C’était formidable de faire la connaissance des professeurs du FLE, des collègues du cinq continents ! 



Et ces liens avaient eu la possibilité de se développer après les cours car on avait toujours des programmes différents : des rencontres littéraires, des dégustations, 


























des projections des films iconiques, 
des excursions dans des jolies villes 
















ou dans des montagnes ou on manquait du souffle




Bon, je pense qu’être boursière c’est une des choses les meilleures dans la vie ! On se ressaisit les jours d’»antant », on  devient pour un petit temps « local », on fait des connaissances et, on perfectionne son propre métier le prof du FLE. 
Voilà ! 

dimanche 21 juillet 2019

La mode et la beauté












Paris
Le Grand Palais
Haute Couture
Défilé automne-hiver
Coco Chanel, 
Karl Lagerfeld
Commémoration douce et affectueuse
Virginie Viard

Un morceau, bien caractéristique de la culture, de la civilisation française.
Les défilés de Haute Couture en général, sont des évènements extraordinaires, présentant les tendances de la mode. Les robes semblent peu portables dans les quotidiens. 
Pas cette-fois-ci.
Tout d’abord, le décor ! A la mémoire de Coco Chanel et Karl Lagerfeld – tous les deux, ils étaient accros aux livres, a la lecture - le décor était une bibliothèque avec beaucoup beaucoup de livres, quelques fauteuils. Très intellectuel, très exigeant. Déjà pas mal !
Les mannequins se montraient bien solides, les cheveux plats, maquillage discret et, des lunettes de temps en temps. Eh ben oui, on a des préjugés : les lunettes symbolisent la sagesse, l’intelligence, le rapport vers la culture…
Puis les robes ! Les lignes nobles, simplement belles, pas trop d’ornements – surtout des boutons, couleurs distinguées. Robes longues et mini, pantalons volants, décolletages prunes. En plus, elles évoquaient des époques variantes. Oui, je suis bien au courant que ces robes apparemment simples sont créées avec un talent extraordinaire et rares et pendant des heures incalculables. 
Bizarre à dire : cette-fois-ci, j’ai vraiment senti que c’est quelque chose de haute couture, dans le sens de la philosophie, de l’art, de la culture française. Tout a diffusé le calme, l’élégance, la culture fonde et riche. 
Et ensemble avec cette atmosphère fine et raffinée on avait envie de porter toute les robes immédiatement.  

Regardez !



mercredi 6 septembre 2017

Sage-femme

Sage-femme
 film français

Deux personnes, deux vies. Chacun son chemin. Chemin de leurs propres vies. Chemin de la liberté. Un peu solitaire, sans doute. Est-ce que ces chemins se croiseront un jour ? Béatrice et Claire – deux femmes tout à fait différentes. Béatrice, ancienne maitresse du père de Claire qui a vécu toujours « carpe diem », donc pour le moment, pour les joies, elle adorait la vie et elle en était contente à la folie. Claire, sage-femme, vraiment sage, adore son travail et le fait avec tout son enthousiasme et parfaitement. Elle vit avec son fils dont le père n’existait jamais dans leur vie.



Un jour, après trente ans de silence, Béatrice passe un coup de fil à Claire pour la rencontrer. Claire ne veut absolument pas revoir Béatrice car c’est après son abandon que son père adoré était mort. Mais Claire est une bonne personne. Et alors là, Béatrice annonce qu’elle a un cancer, et elle va mourir. Et demande Claire de rester avec elle – demande ça avec tout naturellement comme elle vivait toute sa vie. Voilà le croisement des chemins. Pourquoi ? Pour que Claire trouve à l’âge de 48 ans une mère enfin ? Pour qu’elle puisse pardonner ? Pour que Béatrice ait une fille à la fin de sa vie ? Pour qu’elle fasse sa pénitence ?


On voit une histoire parlant de l’amour que l’on peut donner à un autre être humaine, quelques moments du bonheur.
Un film très beau, avec des images pittoresques. (Réalisé par Martin Provost) Raconté lentement, pour qu’on ait le temps de connaître et de reconnaître, et de se connaître, de protester et d’accepter.
L’interprétation de Catherine Deneuve et Catherine Frot est bien impressionnante.

J'ai beaucoup aimé ce film. Il parle de l'amitié, de l'amour, du pardon. Des sentiments excités et doux. Comme ça passe dans les quotidiens...



lundi 16 mai 2016

La Marseillaise Casablanca - et encore quelque chose

Bonsoir.
Enfin, ça fait trop longtemps que je n'étais pas présente sur mon propre blog. J'ai bien sur un tas de prétextes mais laissons les tomber. Me voila.
L'occasion c'est une petite article que je viens de lire : la dernière actrice de fameux film Casablanca est décédée. Madeleine Lebeau.  Elle avait 92 ans. Le film avait été tourné en 1942. Le réalisateur était Kertész Mihály. Humphrey Bogart et Ingrid Bergman ont joué les deux rôles principaux.

La partie la plus importante de Madeleine Lebeau  je pense que celle-ci:




Regardez ! Pour moi cette situation confirme la force  un petit groupe étant en danger. De pouvoir rester debout dans une situation hasardeuse. De ne pas avoir peur. De confronter. Sachant qu'on a raison. Sachant qu'il faut prendre des risques. Jamais reculer. Rester ensemble, rester fort.

(Et que c'est bizarre que j'écris en métaphore ...)

mercredi 21 octobre 2015

Musique :)

C'est tellement bon de voir et d'écouter que la vie  (malgré tout ces misères d'ici) est très
très belle ! Et que l'homme peut s'aimer, on peut rire, chanter, danser, sourire et d'avoir d'amis.
J'adore ZAz !



samedi 3 octobre 2015

Musique ...et encore quelque chose


Bonsoir.
Ça fait trop de temps que je n'ai pas écrit...mais voila ce samedi soir, encore doux, l'automne arrive en pas silencieux. On est bien.
Voila une chanteuse remarquable d'origine congolaise et belge.
Zap Mama
Elle chante ses chansons en langue française, anglaise et lingala.
Je pense qu'elle est fantastique.
Écoutez ! Et souriez, dansez.
La vie est belle, n'est-ce pas?






...ou une autre chanson...


samedi 27 juin 2015

Soumission

Michel Houellebecq : Soumission

Préface numéro 1 : Ce roman, ou du moins le titre et le résumé était devenu connu avant son apparition.  Le 7 janvier, à la une on avait la caricature de Houellebecq et c’était le jour de la terrible attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Préface numéro 2 : Ce roman (selon moi) ne nous raconte absolument rien comme anti-islamique. Quel donc son sujet ?
Les textes de Houellebecq en général sont assez neutres : pas beaucoup d’épithètes, pas beaucoup d’émotions. Le narrateur (première personne du singulier) est toujours le même : un intellectuel européen (français), a l’âge de quarantaines, libéral épuisé, dans un état apathique, qui n’attend plus de grandes choses de la vie. Comme ça,  dans ces histoires il n’y a pas beaucoup d’actions par contre on y trouve beaucoup de réflexions et de philosophie.
L’histoire de  Soumission se déroule en 2022.
Il faut donc constater ce que c’est, quel est le genre de ce roman : est-ce une utopie ou c’est une distopie ? A cette question chaque récepteur doit répondre lui-même.  
En tout cas il était bien bizarre de lire le texte car non seulement les lieux mais les personnes, les idéologies, les sites web – presque tout est réel. On peut les trouver sur Google. Je l’ai consulté en lisant et c’était choquant. En conséquence des accords on a une question bien gênante : qu’est-ce que je suis en train de lire ? Une fiction ? Est-ce un roman ?
Donc l’histoire n’est pas trop compliquée : le protagoniste, professeur de Sorbonne, chercheur de littérature, de Huysmans, (écrivain français du XIX ème), après déjà son chef-d’œuvre, sans famille, sans intérêt dans son travail passe ses jours l’un après l’autre, quelques liaisons avec des étudiantes et c’est tout.  Et alors là, on élit un président de la république française qui arrive d’une partie musulman. Et la France change. Doucement, lentement mais clairement. Et si notre prof veut continuer sa carrière universitaire – alors il est obligé de devenir musulman, lui aussi.
Mais comme j’ai mentionné tout à l’heure, ce qui est intéressant ce n’est pas l’histoire – c’est les idées derrière. Houellebecq met en parallèle la conversion (catholique) de Huysmans et la conversion à l’islam du protagoniste. Ils cherchent tous les deux quelques choses dans leurs vies – et ils pensent qu’ils l’ont trouvé dans la croyance, ou l’homme peut dissoudre dans un pouvoir mystérieux.
Finalement il trouve (mais attention cette dernière partie du roman est au futur – donc ce n’est pas passé comme tout le texte précédent) que l’islam n’est pas compatible avec la liberté mais sa conversion à l’islam lui crée un futur (avec deux épouses par exemple) -  bien acceptable.
Et ce qui est très bizarre dans le roman de Houellebecq que dans son histoire tout ça se réalise par la volonté des citoyens, c’est voté, c’est légal, c’est choisi.


J’ai beaucoup aimé ce roman. Très intéressant.